Chronique du jeudi 27 août 2020

 

SIX

 

Au nombre des centaines voire des milliers d’heures de radio ou télé, sans oublier les millions de lignes écrites, consacrées à la finale de la Ligue des champions ces derniers jours, nul ne peut ignorer que l’équipe de Munich a remporté ce trophée de football pour la sixième fois. Nul non plus ne peut ignorer que le président de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko a été réélu à la tête de son pays de façon contesté pour la sixième fois ; et que Donald Trump fut soutenu lors de la récente convention du parti républicain par six membres de sa famille qui ont pris la parole. L’actualité habitait au numéro six ces temps derniers.

 

Très bonne, l’équipe du Bayern de Munich en Ligue des Champions, avec leur sixième titre acquis dimanche dernier… mais enfin, ils sont loin du record établi par le mythique Real Madrid, treize victoires à leur actif! Et toujours dans le même registre, le score de 1 à 0 était le plus étriqué possible… On pourrait même dire que le match s’est joué sur des coups de dé, dé qui comme chacun sait possède six faces. Nuançons tout de même : avec des six on pourrait mettre Paris en bouteille.

Sixième élection victorieuse le 9 août dernier, et depuis, la fièvre en Biélorussie, les opposants dénonçant une quasi-dictature ; dans les chancelleries en particulier occidentales, l’on redoute que la Russie réédite les coups de force contre l’Ukraine. Autrement dit, Loubachenko tout prénommé Alexandre qu’il est, n’aurait pas grand chose à voir avec le grand Alexandre (356-323 avant J.-C.) qui en dix ans conquit une grande partie du monde connu. On rappellera un des titres de gloire de Loubachenko, avoir reçu le prix (parodique) Ig-Nobel de la paix pour avoir rendu illégal l’action d’applaudir, la police du pays se voyant distinguée pour avoir arrêté un manchot, l’accusant d’avoir applaudi.

Ils étaient six (comme Six personnes en quête d’auteur dans la pièce de Luigi Pirandello l’écrivain et dramaturge italien ?) membre de la famille de Donald Trump à intervenir lors de la convention du parti républicain à Charlotte (Caroline du nord) pour vanter les mérites du candidat à un second mandat de président des États-Unis qu’il s’agisse de son épouse (Mélania), de ses enfants (Ivanka et son mari Jared Kuschner, mais aussi Donald Jr., Eric et Tiffany). Pas sa sœur en revanche, Marianne Trump Barry qui entre autres joyeusetés l’a traité de « cruel », « menteur » ayant entre autre fait passer les épreuves d’entrée à l’université de Pennsylvanie par quelqu’un d’autre à sa place… Dès lors que Donald Trump est un candidat plutôt piquant, pour y voir plus clair à propos de l’élection américaine, on a donc regardé, en cartomancie, la signification de la carte six de pique… et voici ce que l’on a trouvé : « Elle évoque le retard d’une situation et renvoie à un problème qui peine à se résoudre » c’était sur un site internet, et sur un autre site étaient évoqués « petites disputes familiales… problèmes causés par des dissensions, des désaccords »…

On ne garantie pas la cartomancie comme la meilleure méthode d’analyse politique.

Denis Tardy

 

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